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UX Bullshit / 5 astuces pour faire la différence

L’UX est un terme très à la mode, certaines agences de comm’ et de design l’ont bien compris. Experts dans leur métier initial et souvent très curieux et ouverts d’esprit, une minorité d’UX-designers peuvent avoir d’importantes lacunes en statistiques et, parfois aussi en psychologie.

Boudées à cause de leur complexité, les statistiques sont pourtant essentielles à notre métier : elles sont un éclairage indispensable pour la prise de décisions. Quant à la psychologie : la psycho sociale expérimentale, la psycho cognitive, les neurosciences, ou encore la psychologie différentielle sont autant de matières à maîtriser.

Mais comment, sans ces bases, donner un résultat fiable et non biaisé ?

Alors, vous voulez réaliser une étude avec un UX designer ? Voici 5 astuces pour détecter quand il faut fuir.

  1. On ne vous parle jamais de représentativité / significativité / de limite ou de biais

C’est pourtant la base de tous tests et toutes études. L’échantillon étudié est-il représentatif ? Les résultats sont-ils significatifs ? ça ne se décrète pas, ça se calcule !

De plus, aucune méthode n’est parfaite, c’est pourquoi souvent on complémente les études entre elles.  L’UX designer doit vous présenter les limites de ses études / tests.

2. On vous donne une note moyenne sur moins de 10 testeurs

Il y a peu de chance pour que le résultat soit fiable (si on change les 10 testeurs, il est probable que les résultats varient). Sur moins de 10 personnes, on peut tout juste estimer les problèmes potentiels, ce qui est déjà pas mal.

3. On vous présente les résultats comme ça vous arrange

  • On transforme les échelles (questionnaire en 10 points, restitution en 5 points)
  • On supprime les « Ne se prononce pas »
  • On regroupe les « Oui plutot » avec les « oui tout à fait »

4. Les questions posées vous semblent étranges

Passez-vous même le protocole ou le questionnaire avant de le soumettre à vos utilisateurs.

  • Les questions sont trop générales ou imprécises ?
  • Les questions sont difficiles à comprendre ?
  • Les échelles utilisées sont inadaptées (3 points pour la satisfaction générale) ?
  • Il y a trop ou pas assez de choix, des choix sont oubliés,… ?

Passez votre tour !

5. On vous présente des convictions au lieu de vous présenter des faits

A quoi bon solliciter ses utilisateurs si c’est pour décider avec des « je pense » et des « j’aime » ? L’UX designer doit mettre son opinion de coté…

BONUS :  L’UX designer connait bien les testeurs, idéal pour avoir des super notes, beaucoup moins bien pour avoir des résultats significatifs !

 

Conférence sur le Personnalité /

La conférence sur la personnalité est dispo en ligne.

Vous voulez savoir : qu’est-ce que la personnalité ? comment se mesure-t-elle ? Comment s’en servir pour concevoir pour ses utilisateurs ?

 

Watch here

WS et techniques génératives

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Quelques tips pour animer des WS efficace et productif.

Le WS doit avoir UN objectif clair 

quel sera le livrable après le WS ? Un maximum d’idées, un prototype testable, la priorisation des actions à venir, faire du teambuilding ou la meilleure solution pour contourner un probleme ..

L’animateur / le facilitateur est essentiel pour la réussite du WS.

  • Il donne le cadre de jeux, les objectifs et garantit le timing
  • Il equilibre le WS (temps de parole, idées, … ) et recadre
  • Il reformule
  • Il donne des consignes claires
  • Il ne donne pas d’idée, ne prend pas position

 

L’ODJ idéal  (le timing dépendra du but et du nombres de participants)

1. Icebreaker : 

 

Mon préférée : Lie to me. chacun prépare 5 facts sur lui-même (sur un post it). 2 mensonges, 3 vérités. (ou 1 mensonge 2 vérités). L’équipe doit trouver le mensonge. Les facts sont des sources de discussion infinies pendant les pauses.

Version team : on fait deux équipes. chacun écrit un truc qu’il a fait. L’équipe adverse doit trouver qui a fait quoi. L’équipe qui a le plus de point gagne.

Pour que cela marche, n’hésitez pas à donner des exemples. Mon chat s’appelle Chuwbaka, je sais lecher mon coude, j’ai vécu en Inde,…

Autres  idées : Construire l’étendard de l’équipe avec 10 points commun

one two three, le half baked, le marshmallow challenge,

la pelote (chacun se présente et des qu’on a un point commun, on file la pelote),

2. Warmup

Trouver un maximum d’usage détourné de : fourchette, feuille de papier, trombone. L’équipe adverse valide les usages. L’équipe qui a le plus d’idée gagne la partie.

ex : Une fourchette sert à manger, mais elle peut aussi servir à se coiffer, se gratter le dos, …

iceberg (feuille de papier)

Spaghetti challenge

 

dérouler la chaine humaine

Figure imposée

Champ lexical (celui qui donne le plus de mot)

3. Explication du cadre du WS

4. Prise d’information (intervenant externe, info additative, …)

5. Divergence – Création d’idées

  • Ecrire mes meilleurs souvenirs sur le service
  • Si j’avais un super pouvoir
  • Concevoir la pire expérience possible
  • Ce n’est jamais arrivé :
  • La journée idéale
  • L’antiprobleme
  • si notre solution était (Disney, le festival de cannes, …), que garderions-nous ?
  • Chapeau de Bono
  • Je suis pas content donc « 
  • UX emotion card
  • Complétion de phrase
  • Le 8 de folie
  • Mettre des mots sur des images
  • 5 why

5. Exploration – Affinage des idées

  • Résumer en 1 tweet, en 1 phrase, pour expliquer
  • Six to one

6. Convergence – Selection et priorisation d’idées

  • La boite produit : construire un packaging et placer les idées sur chacune des faces puis vendre son produit
  • Test de nuf : retour à la réalité Nouveau Utile Faisable
  • Si j’ai 1000 points à répartir
  • Magicien d’oz : on vient tester les solutions avec 1 particpant qui imite le client et 1 participant qui repond comme le service, le produit, ..
  • Frises chronologiques
  • Métaphores (si ce que je faisais été un avion, … )

7. Prototyper et Tester les idées

 

 

Les méthodes UX low cost : mettre l’utilisateur au centre de la conception sans verser 1 euro.

Aujourd’hui, je vais répondre à une des questions qu’on me pose le plus souvent : comment faire de l’UX quand on n’a pas de budget ? 

La plupart des entreprises sont généralement réticentes à l’idée d’investir dans les méthodes UX pour deux raisons : le coût et le délai. Les prestations UX sont généralement chères pour l’apport (5 000 euros pour un test produit) et les délais sont parfois important (3 mois pour analyser l’utilisabilité d’un site). Les petites entreprises et start up peinent à se payer des prestations. Or prendre en compte l’avis du client est un indispensable dès le début du projet (sous peine de faire un flop et de devoir reconcevoir après la sortie du produit/service). Comment faire ?

Il existe des méthodes gratuites qui, après avoir pris quelques précautions méthodiques et statistiques absolument nécessaires, offrent des résultats (d)étonnants !

Je vous livre dans cet article mes 10 méthodes préférées :

  • Le Text Mining (gratuit): Dès lors que l’on dispose de suffisamment de contenu verbal (avis client, enregistrement, commentaires sur blog,…) il est possible d’analyser statistiquement les mots des utilisateurs (par modélisation, ACP, co-occurence…). J’utilise un script sous R et en quelques minutes (ou secondes) j’obtiens une vraie mine d’informations qui peut servir ou à la conception ou à la segmentation. Si l’on maitrise bien l’outil, on peut arriver à modéliser le comportement client,  Facebook utilise énormément cette méthode pour cibler les pubs.

ex : Le text mining sur les avis clients permet de construire les plans d’actions qualité / amélioration continue, ou encore de revoir la segmentation utilisateur (par les caractéristiques produits qui seront mis en évidence lors de l’analyse) et également de révéler les critères d’achat et d’insatisfaction, …

Bien sur, si l’on ne sait pas coder sous R, on peut lire un à un tous les contenus, attention toutefois aux biais cognitifs et à ne pas changer les mots utilisés par les clients par des synonymes qui n’en sont pas. (ex: confortable ne veut pas dire agréable)

  • Les règles de conception (gratuit): Appliquer les règles de conception éprouvées et validées est un prérequis trop souvent laisser sur le bord de la route. Eviter d’avoir plus de 6 rubriques sur un site, limiter à 5 couleurs (hors gris et déclinaisons) un site web, utiliser des typos lisibles, … tant de règles simples et efficaces « oubliées » dans la conception. Et pour cause : la multitude d’informations contradictoires que l’on trouve sur le net (notamment sur les codes liés au couleur / psychologie de la couleur où on lit franchement n’importe quoi…) mais également un manque de capitalisation (échec, avis négatif,…)

Il existe pourtant des ouvrages (UX design et ergonomie des interfaces, …) et des formations utilisabilité où vous allez pouvoir vous faire une check list de règles de conception. Vous pouvez aussi vous inspirer des sites qui marchent et des leaders (Google) , ils savent en général très bien ce qu’il faut faire ! Respectées à la lettre, vous pourrez supprimer ou en tout cas fortement limiter vos études d’utilisabilité.

  • L’extrapolation : Miracle d’internet : chaque mois, des dizaines d’articles scientifiques sont dispos en ligne pour nous éclairer sur le comportement consommateur. Oui, le monde de la recherche travaille gratuitement pour nous, professionnels, il suffit juste de savoir où chercher l’information et d’extrapoler correctement les résultats en fonction des critères disponibles.

ex : vous savez que vos clients utilisent majoritairement des Iphones ? La recherche nous indique que les utilisateurs d’Iphones explorent une interface de manière assez chaotique et privilégient la vitesse à l’exactitude et aiment particulièrement les couleurs vives et chaudes.  Ce qui sont des clefs d’entrée intéressantes pour la conception et l’innovation !

  • Baromètre satisfaction ou étude post-achat auprès de vos clients (gratuit) : Je vous préviens dès maintenant : le taux de réponses sera faible (10%) sauf si les clients adorent votre marque. Faire passer un questionnaire à vos clients : N’oubliez pas que votre image est en jeux, soignez votre speach, limiter les nombres de questions, n’agressez pas votre client avec du vocabulaire d’expert (que pensez-vous de l’utilisabilité de l’application ? beurk) et donnez leur un retour de votre étude.
  • La méthode WhatIf (gratuit) : Ma méthode préférée car elle pousse à la décision et au parti-pris. On se projette sur plusieurs scénarii  en formulant de manière précise les résultats de l’étude que l’on veut réaliser. ex : Si 80% des clients sont satisfaits de l’utilisabilité que faisons-nous ? et que faire à l’inverse si 20% des clients sont satisfaits de l’utilisabilité ?

Il est rare qu’une étude donne un résultat à 100% vraie pour tous les clients. L’étude est-elle vraiment indispensable pour que nous prenions une décision ?

  • Test de défaillance (gratuit ou 100€) : à partir de 5 utilisateurs, on détecte plus de 90% des problèmes d’usages. Si vous avez des utilisateurs sous le coude, demandez leur, ils se font généralement un plaisir de tester. Vous allez peut-être devoir défrayer les utilisateurs (20€ de l’heure en général). Attention : les résultats peuvent être biaisés si vous ne prenez pas les précautions nécessaires :  Recrutez dans votre cible, ne prenez pas que des connaisseurs, mettez l’utilisateur dans une situation où il peut s’exprimer librement (sans enjeux, sans pression,…)… une lecture du comportement non verbal peut être utile.
  • L’observation (gratuit) : avec une bonne grille et une méthodo impeccable (j’insiste !) on peut faire des miracles avec l’observation. Ex : sur les déplacements en ville : obtenir des insights (46% des femmes portent deux sacs), étudier le comportement (on marche moins vite quand on est plusieurs), faire des corrélations (les dames habillée en rouge marchent plus vite que celles en noir) mais cela peut aussi servir à évaluer l’utilisabilité (le nombre d’erreur, le nombre de doigts nécessaires pour réaliser un geste, la durée necessaire pour arriver à l’info)
  • L’avis et audit expert UX (gratuit ou honoraire moyen de l’expert 500€ par jour): Comme c’est le cas dans la qualité perçue avec les démériteurs, il est possible avec un ou plusieurs experts UX de passer en revue un produit et une application pour évaluer l’avis client, les points de blocage, l’utilisabilité,… Attention : Prenez toujours un expert UX qui travaille avec une grille de validation, d’utilisabilité,… ! Trop de personnes se déclarent expert sans l’être. Personnellement, je réalise certains audits gratuitement quand cela me prend moins de 2h. Gagnant gagnant : j’en apprends un peu plus sur l’homme à chaque étude.
  • Le persona (gratuit) : avec un peu de méthode, le persona peut etre un outil puissant de génération d’idées !
  • Les données gratuites : Francoscopie,  Insee, google trends, (et j’en passe …) Offrent une myriade d’informations client trop peu exploitées. Pourquoi faire une étude sur les valeurs en France alors que l’on peut tout trouver ailleurs ? Cherchez avant de lancer une étude et utilisez des sources d’informations fiables !

 

Voilà comment, avec quelques méthodes, 80% des études pourraient être supprimées ! (les agences vont me haïr…).

N’oubliez pas que quelque soit la méthode, il faut :

  1. Définir précisement ce que l’on veut savoir (ce qui nous manque pour décider)
  2. Prendre la méthode la plus adaptée à nos moyens et besoins
  3. Savoir décider !

Les bonnes pratiques des méthodes présentées ici seront détaillées ultérieurement. Si vous avez un besoin urgent, contactez-moi, je me ferai un plaisir de vous aider … gratuitement !

Comprendre la personnalité des utilisateurs / Présentation Apero Flupa Mtp 1er mars 2017

Merci à tous pour les échanges sur ce sujet passionnant !

Voici le PDF  de la présentation complete

personnalite-flupa-mtp-e-marevery

et la partie sur les Personas

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Bonne soirée !

Emma

Envie d’en savoir plus, une question sur un projet => marevery@gmail.com

Mesure des émotions en UX : la caméra thermique

Les émotions sont liées à des réactions physiologiques (mains moites, coeur qui bat plus vite, sensation de compression de la cage thoracique,…).

Il existe aujourd’hui de nombreuses méthodes pour mesurer les émotions (mesure electrodermale, FACS, fréquence cardiaque et respiratoire …) Dans cet article, j’évoquerai celle que j’aime le plus utiliser : la caméra thermique.

camera-thermique
Source : Article JOLpress

Vous le savez, je me méfie du déclaratif et encore plus quand il s’agit d’émotions. Les travaux en psychologie (Bem, Schachter, Valins… ) montrent que nous avons tendance à mal attribuer nos émotions* a posteriori. Alors, lorsqu’en plus, il y a des enjeux (situation de test produit ou d’étude),… il faut prendre avec des pincettes les propos des testeurs ou des clients.

Que peut-on mesurer avec la caméra thermique ? 

  • l’émotion que suscite des mots (performance, vanité, luxe,…), une phrase,
  • l’émotion que suscite des images, des sons, des vidéos, du toucher, des couleurs, une police typo….
  • l’émotion suscitée par des situations (environnement, personnes présentes,…)

Cette technique est idéale pour valider une charte graphique !

Comment ça marche ?

Procédure thermique faciale

On montre d’abord des images ou des mots neutres pour étalonner la réaction de l’utilisateur

neutre
neutre

Puis on présente les images que l’on veut analyser pendant quelques secondes. On observe les réactions (dynamiques et statiques) car le sang afflue dans certaines parties du visages.

3 types de réactions peuvent survenir :

  • Pas de réaction (l’image ne provoque pas ou peu d’émotions, elle n’attire pas, ne favorise pas la mémorisation du message, …)
  • Réaction ambivalente ou clivante (certaines personnes réagissent vivement, d’autres pas du tout ou à l’opposé)
  • Forte réaction (l’image suscite beaucoup d’émotions)

Voici quelques exemples :

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Emotion positive d’intensité moyenne
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Emotion forte et clivante (on aime ou on déteste)

PERFORMANCE

(mot clivant : on aime ou on déteste)

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Image plutot neutre

Lors que l’image est clivante  il est intéressant de savoir à qui elle parle et qui elle fait fuir. Par exemple le mot PERFORMANCE parle aux sportifs, aux compétiteurs, aux ambitieux, et plutot aux hommes … mais fait fuir les personnes empathiques et souvent les femmes.

Certains éléments du langage graphique peuvent être incohérents entre eux (couleur qui apaise + mots qui stimule + image attirante = INCOHERENCE), le client le sentira et éprouvera une sensation désagréable.

Précautions : 

  • La mise en oeuvre de cette technique nécessite un environnement maîtrisé (pas de courant d’air,…) et l’immobilité du sujet (les mesures sont très fines)
  • On ne peut pas  montrer trop d’images car il y a un phénomène d’habituation (de même il existe un phénomène de primauté)
  • Une cinquantaine de personnes sont souvent nécessaires
  • Idéalement, il faut ensuite interviewer pour creuser les raisons de ses émotions.

 

*Théorie de l’attribution émotionnelle : l’homme va chercher dans son environnement des raisons pour expliquer son état physiologique souvent à tort.

 

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Mesurer les émotions en UX : les questionnaires

Il existe des dizaines de questionnaire sur le sujet.

Notez que  dans cet article je n’évoquerai que les questionnaires auto-administrés : le sujet répond par lui-même et doit identifier ses propres émotions. Cette évaluation est donc très subjective (référence personnelle, conscience de ses émotions, capacité à identifier les émotions,… ) et parfois biaisée.

Comment choisir le questionnaire ? 

Avant de sélectionner un questionnaire sur les émotions, il faut d’abord définir ce que l’on veut étudier :

  • Attitude initiale (ex : avant une étude on line ou un test produit)
  • Réaction immédiate face à un objet (ex : premiere impression)
  • Réaction à postériori
  • Réaction en temps réel face à une vidéo.
  • Réaction comparative entre plusieurs produits

De cet objectif et du temps de passation, dépendra le nombre de propositions émotionnelles (de 6 à 12 items) que l’on peut faire et la complexité de l’échelle de réponse (oui/non ou Likert).

Certains tests sont visuels (choix d’images), verbal (choix de mots) ou libre (l’utilisateur répond par ecrit), il convient d’adapter le format du tests au niveau de maitrise de l’utilisateur (ex : les enfants)

Enfin, il ne faut pas oublier la notion temporelle : il y a souvent des différences émotionnelles entre la découverte d’un produit, la phase d’apprentissage et la phase de routine. (vous pouvez adorer une chanson en premiere écoute puis la détester au bout de 6 écoutes… Ou l’inverse ! )

NB : Très souvent, les chargés d’études adaptent à leur sauce les questionnaires, oubliant parfois des pans émotionnelles  qui limitent le participant dans l’expression de ses émotions. Je vous suggère de partir d’un questionnaire existant.

NB 2 : Attention à l’utilisation des couleurs sur les questionnaires : Elles influencent la réponse !

NB 3 : Attention à la complexité visuelle des schémas présentés : visez la simplicité graphique

 

 

Les questionnaires les plus utilisés en UX :

 

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PrEMO : visuel, 12 émotions, echelle Likert en 5 points

Le PrEmo est très facile à utiliser pour les participants.

sam
SAM 

Le SAM est très utilisé en psychologie. Toutefois, la réaction d’un client face à ces images est très vive : il trouve cela « moche ». L’échelle de Dominance n’est pas toujours intuitive.

panas
Extrait du PANAS

le panas est plus utilisé pour les attitudes pré-tests.

 

roue
La roue de Plutchik

De nombreux questionnaires s’inspirent de cette roue.

 

geneve
La roue GEW

Je supprime généralement 5 à 8 émotions après un pre-test pour faciliter les réponses.

 

Ma méthode : 

Après un pré-test sur 5 à 10  personnes (en laissant une expression libre), je selectionne les 12 émotions les plus souvent citées dans la roue suivante.

 

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la roue des émotions MAY

Comment analyser les résultats ?

A moins d’avoir un public très homogène ou de faire du comparatif produit, l’étude des émotions nécessite une bonne connaissance en statistique.

  • Comparaison émotion par émotion
  • Emotion dominante
  •  Comparaison : Emotions positive / émotions négatives

Or, il arrive très souvent que les réactions émotionnelles soient divergentes. Il faut alors étudier les paramètres  qui influencent le plus les réactions (age, sexe, personnalité, valeur, habitude de consommation, … ). Une ACP peut etre alors utilisée et permettra de segmenter les réponses et vérifier que la réelle cible éprouve des émotions positives.

 

Bibliographie UX et UR

Intéressé(e) par l’expérience utilisateur et la connaissance client ?

Qu’il s’agisse de mettre un premier pied à l’étrier, d’approfondir votre connaissance de l’utilisateur, du client ou de perfectionner vos méthodes ?

Voici le best of des livres qu’il vous faut !

 

Quel(s) livre(s) acheter en premier ?

Pour moi, ces trois livres sont complémentaires.

livre1.Le marketing, études et stratégies, Yves Chirouze (très accessible, tout public)

  • Un excellent livre de marketing avec une vraie orientation client
  • Un vocabulaire et des méthodes accessibles, quelque soit votre formation initiale
  • Idéal pour apprendre à faire des études quanti/quali ET pour transformer les résultats en stratégie
  • Tag : observation, étude on line, interview, stratégie de différenciation, politique de communication, …

2. Comportements du consommateur, Denis Darpy (accessible, psychologie)

  • Une approche « psychologie du consommateur » claire et détaillée
  • Des explications claire sdu processus de décision et pistes de réflexions très riches
  • Une grande quantité de questionnaires à réutiliser, ludiquement expliqués
  • Tag : Besoin, implication, persuasion, attitude, perception, processus de décision, émotions, groupe, …

3. Méthodes de design UX (très accessible, pour UX designer, ergonome IHM et curieux de l’UX)

  • Des fiches pratiques claires mixant théorie, pratique et cas d’études
  • Une orientation système interactif IHM et experience utilisateur
  • Des outils faciles à acquérir et à mettre en oeuvre
  • Tag : exploration, idéation, génération, validation, échelle UX, personas, experience maps,…

 

Envie d’approfondir votre connaissance de l’utilisateur, du client ?

Voici les livres qu’il vous faut !

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  1. 100 petites expériences en psychologie du consommateur (très accessible, tout public)
  • 100 cas pratiques, ludique et concret
  • Le livre plus simple et accessible sur la psychologie du consommateur
  • Approche psy cognitive et sociale
  • TAG : influence de la couleur, des odeurs, de la musique

2. Méthodes de tests et questionnaires en psychologie (peu accessible, statistique)

  • Comment développer un bon questionnaire ?
  • Un peu complexe mais impératif si vous développez vos propres questionnaires

3. Psychologie de la Personnalité (accessible)

  • Complet, synthétique, moins accessible, ce livre comporte TOUT ce qu’il faut savoir sur la personnalité.
  • TAG : histoire de la personnalité, théorie, lien avec les émotions, la mémoire, …

4. Les types de personnalité (très accessible, management et développement personnel)

  • Une approche de la personnalité simple et efficace
  • Des cas concrets sur comment mettre en oeuvre en développement personnel
  • TAG : extraversion, management, développement personnel

5. Psychologie sociale expérimentale (accessible, psychologie)

  • Explication claire et surprenante sur l’influence et les phénomènes de groupe , effet waw garanti !
  • Approche claire de la méthode expérimentale
  • TAG : influence, persuasion, jugement

 

Envie de perfectionner votre UX

(article en cours de rédaction, j’integrerai des livres en anglais et francais)

Enfin un indispensable, très bien écrit et scientifique. Cerveau&Psycho

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Autres : 

  • Datavision, david McCandless

Infographies magnifiques, Inspirant

  • Sketchnote handbook, Mike Rhode

Mettre en image ses idées et prises de note, tout en beauté

  • Materiology

un livre inspirationel sur les matériaux

  • Le petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens (accessible tout public)

Une premier approche de la psycho et de l’influence sociale

Qu’est-ce que l’UX ?

UX (user experience) est un sigle très à la mode. Mais qu’est-ce que cela signifie précisément ? (sachant qu’il n’y a pas de consensus francophone sur la définition)

Pour moi, l’Expérience Utilisateur est avant tout une démarche, un process, une méthode et une philosophie de travail qui met l’humain au coeur de la stratégie. 

Pourquoi ?

Pour parfaire l’adéquation entre le produit, le service et le client (besoin/envie) et rendre l’usage d’un produit mémorable, séduisante et positive.

Objectif : satisfaire le client, fidéliser, interagir, se différencier, simplifier et mettre la valeur au bon endroit

Comment ?

  • Avec des méthodes d’exploration, d’idéation, de génération et de validation.
  • De manière itérative
  • En mettant l’énergie en amont plutôt qu’en correctif
  • Inspirée de la psychologie, du design thinking, de la conception centrée utilisateur, de l’ergonomie et du marketing.

 

Même si en France, la maturité des entreprises sur l’UX n’est pas toujours au top. https://uxmag.com/articles/how-mature-is-your-organization-when-it-comes-to-ux

Il existe de nombreux métiers liés à l’expérience utilisateur.  UX strategist – UX design – UX copyrighter – UX scientist – UX Researcher – ….

 

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